VÉRIFICATION DES FAITS: Erin O’Toole en faveur d’un système de santé à but lucratif
25 août 2021
Erin O’Toole s’engage à appuyer un système de santé à deux vitesses, privé et à but lucratif, au Canada. Il continue néanmoins de tenter de prétendre le contraire, mais il se contredit à chaque phrase.
Hier, il a déclaré qu’avec un gouvernement conservateur, « tous les Canadiens peuvent bénéficier de soins de santé gratuits et de haute qualité dès lors qu’ils sont libres de choisir ce qui leur convient le mieux. » Il a également ajouté : « Si la Saskatchewan, l’Alberta, l’Ontario ou le Québec veulent innover pour fournir de meilleurs soins de santé, je suis d’accord. Pourquoi? Parce que cela donne plus de choix aux Canadiens. »
Ce que M. O’Toole appelle un « choix » est la possibilité pour les personnes riches de recevoir en premier des services de soins de santé, ce qui les place ensuite avant tout le monde pour recevoir leurs résultats et des traitements. Dans le Canada d’Erin Toole, les soins de santé reposent sur notre disposition à payer, ce qui fait passer le profit avant les personnes.
M. O’Toole a déjà fait référence au modèle saskatchewanais lancé par l’ancien premier ministre Brad Wall. Ce modèle autorise les cliniques qui offrent des services d’imagerie par résonance magnétique (IRM) et de tomodensitométrie à des clients qui les paient eux-mêmes. M. O’Toole a parlé de ce modèle comme en étant un que le gouvernement devrait promouvoir :
- Dans la plateforme conservatrice d’Erin O’Toole de 2017, il déclare : « Au lieu de menacer les provinces de refuser d’accorder des fonds, comme l’a fait le gouvernement Trudeau avec la Saskatchewan qui expérimente avec des cliniques d’IRM privées, le gouvernement fédéral devrait se féliciter des innovations qui cherchent à rendre les services de soins de santé plus rapides et plus efficaces partout au pays, sans mettre en péril le principe fondamental de l’accès universel. » (p. 35).
- Dans sa vidéo de juillet 2020, il se félicite de l’initiative de Brad Wall en ce qui a trait à l’imagerie diagnostique.
Ce que M. O’Toole ne veut pas que les Canadiens sachent, et ce dont les défenseurs de la santé sont convaincus, c’est que ce type de système de soins de santé privé et à but lucratif mine le système public.
Erin O’Toole tient un double discours, mais il ne peut pas à la fois se dire en faveur de l’accès universel tout en soutenant des services de soins de santé privés et à but lucratif comme le modèle saskatchewanais. Il est évident que l’idée qu’il se fait de l’accès universel est celui d’un accès plus rapide pour les riches, pendant que tous les autres attendent leur tour.
Alors qu’Erin O’Toole veut mettre en place des soins de santé privés à but lucratif, nous avons passé les six dernières années à renforcer notre système de santé public et universel qui est si important pour les Canadiens. Il est impensable qu’Erin O’Toole puisse chercher à supprimer le système de santé public et universel qui nous a permis de traverser la crise de santé publique sans précédent qu’est la pandémie de COVID-19.
Les libéraux investissent 11 millards de dollars en transferts fédéraux auprès des provinces et des territoires pour soutenir les soins à domicile, communautaires et de santé mentale. L’engagement des libéraux est clair : les Canadiens doivent avoir un véritable accès universel au système de soins de santé financé par l’État. Nous défendrons toujours ce principe important pour que les Canadiens puissent accéder aux soins de santé en fonction de leurs besoins, et non de leur capacité ou de leur disposition à les payer
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